1. Context du projet

La composante vise à améliorer la productivité des moyens de subsistance traditionnels et non traditionnels, existants ou à promouvoir. Elle visera en priorité les femmes et les jeunes en position de vulnérabilité, ciblera des groupes existants et soutiendra la formation de nouveaux.

L’approche « groupe » est privilégiée dans le cadre du projet au vu de l’expérience de l’ADDS :
- pour les femmes,(i) elle a donné des résultats positifs dans le cadre du projet financé par la BID (la constitution des groupes d’entraide par affinité ou GEAs), (ii) elle est à la base d’une composante d’un projet de la Banque mondiale (l’intégration des femmes artisanes dans la chaîne de valeur du Projet de promotion de l’emploi des jeunes et de l’artisanat - PROPEJA) ;
- la même approche est aussi mise en œuvre pour les jeunes dans ce PROPEJA.

Ces jeunes et femmes recevront des appuis spécifiques pour la constitution des groupes, la formation professionnalisante et en montage technique et financier  de microprojet par un expert national en micro entreprise. 

Pour les jeunes, des facilitateurs sélectionnés et payés sur les fonds du projet vont les mobiliser pour participer à des formations priorisées (le développement d’un plan d’affaires, la comptabilité simplifiée, l’épargne, etc.). Pendant la formation, le facilitateur les aidera à former des groupes de métier et développer des business plans qui serviront à l’accès aux ressources financières devant aboutir à une activité génératrice de revenus. Ce financement, sous forme de fonds de roulement, sera accordé aux meilleurs business plan avec une viabilité à terme avérée. Un Comité de validation des micros projets est déjà mis en place au niveau des Conseils régionaux d’Ali Sabieh et Obock.

Pour les femmes, artisanes en particulier, l’objectif consiste à les intégrer dans la chaine de valeur. Il s’agira ainsi :
- d’identifier et rassembler les groupes de production existants, ou d’en promouvoir l’émergence,
- de les aider à développer de nouveaux produits, améliorer la qualité, participer à des expositions/foires,
- de les former pour comprendre et mieux maîtriser le mécanisme du marché et du marketing,
- de les appuyer par un fonds de roulement éventuellement,
- d’associer aux divers appuis des formationsen nutrition et l’alphabétisation.

Le même processus peut être utilisé pour les autres produits (cultures vivrières, pêche, etc.), les femmes seront également appuyées par des facilitatrices.

Le fonds de roulement (ou de démarrage) est prévu pour aider les groupes à démarrer leurs activités. Par la suite, ils seront mis en relation avec les Caisses Populaires d’Epargne et de Crédit (CPECs) pour la pérennisation des activités(modalités de mise en œuvre en Annexe 1).

3. Documents du projet

	Document du projet 1
	Document du projet 2
	Documents du projet 3