Filets Sociaux de Sécurité: Obock au diapason

La secrétaire d’Etat, chargée de la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, en compagnie du ministre de la Santé, Kassim Issack Osman, a étendu dimanche dernier le programme de filets sociaux au chef-lieu de la région d’Obock. Avec à terme l’objectif qui est de soustraire les franges vulnérables de la population locale aux affres de la précarité.
A la tête d’une forte délégation, la secrétaire d’Etat, chargée de la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, s’est rendue dimanche dernier dans la région d’Obock. Elle était notamment accompagnée par le ministre de la Santé, le Dr Kassim Issack Osman, la représentante-résidente de l’OMS à Djibouti, le Dr Rayana Bou-Haka, et le directeur général de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), Mahdi Mohamed Djama, lors de ce déplacement.
Dès son arrivée devant le Conseil régional d’Obock, le cortège ministériel a reçu un accueil chaleureux de la part des autorités locales et d’une foule obockoise, composée de jeunes et de moins jeunes.
Sans tarder, la secrétaire d’Etat, chargée de la Solidarité Nationale a procédé au lancement officiel du programme des filets sociaux de sécurité qui cible les franges vulnérables de la population obockoise au niveau local. Le premier à s’en réjouir était le préfet de la région, Hassan Ahmed Dabaleh.
Dans une intervention faite sur place, le répresentant de l’Etat a déclaré que le lancement des travaux de ce projet réconforte les obockois. D’autant plus que l’initiative témoigne de l’intérêt certain que le gouvernement accorde au bien-être et au progrès social et économique des diverses composantes de la communauté nationale.
Il a également mis en exergue la sensibilisation en amont de la population locale sur la portée du programme des filets sociaux de sécurité. Une approche participative qui constitue à ses yeux un grand pas en avant dans la concrétisation de la stratégie nationale de protection sociale visant à lutter davantage contre la pauvreté et la précarité dans les régions de l’intérieur du pays.
Abondant dans ce sens, le ministre de la Santé a évoqué les efforts et les sacrifices consentis par le gouvernement en vue de réduire au maximum les risques d’une fracture sociale. Le Dr Kassim Issack Osman a ensuite rappelé la raison d’être de ce programme pilote qui est d’améliorer la nutrition et de lutter contre la morbidité et la mortalité infantile, et donc de soutenir les plus démunis. On retrouve un même optimisme dans les propos de la secrétaire d’Etat, chargée de la Solidarité Nationale.
Maîtrisant bien le sujet, Mme Zahra Youssouf Kayad a d’emblée souligné que le projet des filets sociaux de sécurité, mis en œuvre de concert par l’ADDS et les autorités locales, est financé par la Banque mondiale.
A l’entendre, celui-ci vise la création d’opportunités d’emplois grâce au soutien des travaux et services à haute intensité de main d’œuvre dans la région d’Obock et partout ailleurs au pays où le besoin se fait sentir. Tant mieux compte tenu des effets de la sécheresse récurrente qui fragilisent davantage les couches vulnérables.
Femme de cœur et de conviction, la secrétaire d’Etat, chargée de la Solidarité Nationale a assuré les obockois de la volonté du gouvernement à mettre en place des modalités et des mesures qui tendent à soutenir directement le pouvoir d’achat, le revenu et un meilleur accès des populations pauvres aux services sociaux de base.
Il s’agit pour Mme Zahra Youssouf Kayad d’adoucir par ce biais le quotidien des personnes sans ressources et dans l’incapacité, temporaire ou définitive de se procurer des revenus mais aussi de mobiliser les personnes et peser sur les facteurs clés au plan nutritionnel.
Quand il est encore temps pour ne pas endommager le capital humain tout en réduisant le sous emploi chronique des actifs pas ou peu qualifiés. Tout est dit ou presque sur les filets sociaux de sécurité.
En conclusion, la secrétaire d’Etat de la Solidarité a encouragé les familles cibles de ce programme à participer aux séances d’information et de sensibilisation et de s’enregistrer par la suite. Son message a, semble-t-il, fait son effet auprès de la population obockoise. Puisque un bon nombre d’habitants de la ville de Hayu a afflué vers les centres d’enregistrement qui ont au passage reçu la visite de la délégation ministérielle.