La CPEC d’Ali Sabieh s’informatise

Le Directeur de l’Agence Djiboutienne de Développement Social s’est rendu samedi matin à la caisse populaire d’épargne et de crédit d’Ali-Sabieh où une équipe de consultants internationaux est à pied d’œuvre depuis quelques jours pour installer des logiciels informatiques destinés à suivre les mouvements de comptabilité et la sécurité des transferts d’argent.
Les habitants de la région Assajog l’ont tous constaté. Fini les longues files d’attente pour retirer de l’argent à la CPEC de leur région. Et ceci grâce à l’installation des nouveaux logiciels informatiques de comptabilité.
Installé par des consultants de la firme internationale d’outils informatiques « GHA Technologies », la CPEC-Sud d’Ali Sabieh disposera désormais d’un système d’informatisation financière ou SAF destiné à enregistrer les opérations de dépôt, de crédit, etc.
Lors de sa visite dans les locaux de la CPEC, le directeur de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama a été reçu sur les lieux par le président du Conseil régional d’Ali-Sabieh Omar Ahmed Waiss et par le gérant de la Caisse populaire Radwan Aden Ali. Outre les opérations financières, ce nouveau logiciel permettra également d’assurer la fiabilité des données financières.
Il faut dire qu’auparavant, ces opérations se faisaient de manière manuscrite et nécessitaient plusieurs heures de travail. Mais grâce à l’informatisation de la caisse, les clients pourront désormais suivre l’évolution directe de leurs comptes.
La seconde étape de ce processus consistera à interconnecter les différentes CPEC entre elles.
En effet, après l’informatisation des différentes caisses, il s’agira pour les équipes de consultants internationaux de procéder à un transfert de compétences pour permettre à tous les clients de bénéficier d’un meilleur service dans toutes les caisses populaires d’épargne et de crédit du pays. « Avec l’ancien système manuel, nous n’étions pas à l’abri de risques de fraudes, mais désormais tous les mouvements seront suivis et les opérations seront plus fiables » a précisé le directeur de l’ADDS, Mahdi Mohamed.
De son côté, le gérant de la CPEC-Sud d’Ali Sabieh , Radwan Aden Ali a déclaré que l’installation de ces nouveaux logiciels permettra la sécurité des données, d’assurer aux clients plusieurs facilités mais surtout d’apporter à leurs principaux partenaires que sont le ministère des Finances et les bailleurs de fonds de meilleures résultats.
Détour par le Conseil Régional… Dans la même journée, le directeur de l’ADDS a présidé une formation destinée aux associations de la région d’Ali Sabieh sur la bonne gouvernance associative et la gestion des projets de développement local. Apporter à tous les habitants d’Ali-sabieh l’appui nécessaire pour renforcer la vie associative. C’est dans cette optique que l’Adds, en collaboration avec l’association Paix et Lait, a tenu samedi matin une réunion de concertation avec les différentes associations d’Ali-Sabieh.
Jeunes et moins jeunes ont répondu à l’invitation lancée par l’agence djiboutienne de développement social pour aider les habitants d’Ali-Sabieh à sortir de la précarité et ce, à travers les différentes activités des associations financées par la Banque Africaine de Développement.
Cette formation qui se poursuivra jusqu’au 31 juillet a mobilisé une trentaine de groupements venus de toutes les localités de la région d’Ali Sabieh. Avant le début de cette première rencontre, plusieurs enquêtes ont été réalisées pour sélectionner les groupes les plus actifs au sein des différents corps sociaux (agriculteurs, étudiants, sportifs…)
Plusieurs thématiques seront abordées durant cette formation parmi lesquelles le fonctionnement des associations, leur gestion financière et surtout la présentation de projets destinés à relever le niveau de vie des habitants de la région.
Pour ce faire, le président du conseil régional a demandé à tous les participants de faire preuve d’assiduité pour contribuer à leur manière à combattre la pauvreté dans leur région. « Il faut créer une dynamique au sein de notre ville pour combattre le chômage des jeunes » a-t-il précisé. Galab Hassan, chef de service du développement humain à l’ADDS et le président de l’Association Paix et Lait Ahmed Daher Okieh ont eux aussi souligné le caractère opportun de cette formation.
Le directeur de l’ADDS Mahdi Mohamed Djama a de son côté précisé qu’il était crucial de soumettre des projets en rapport avec les grands projets d’infrastructures en cours un peu partout dans notre pays.