MAEP-RH-FIDA – Renforcer la résilience des populations des zones côtières

La salle de réunion de l’hôtel les Acacias a abrité hier un atelier de validation du manuel de suivi évaluation du programme d’appui à la réduction de la vulnérabilité dans les zones côtières, plus communément appelé PRAREV.
Le programme de réduction de la vulnérabilité des populations des zones côtières est un programme de développement dont l’objectif global est d’appuyer les populations rurales affectées par le changement climatique pour améliorer leur résilience et réduire leur vulnérabilité face à ces changements et promouvoir la cogestion des ressources marines.
La mise en œuvre de ce programme est effectuée à travers un partenariat entre diverses institutions et organisations telles que la direction de l’aménagement du territoire et de l’environnement, la direction des affaires maritimes, l’ADDS et la CPEC.
Ce programme étalé sur une durée de six ans et dont le coût total est estimé à 13, 34 millions de dollars US, soit 2.4 milliards de nos francs, est financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA).
La stratégie d’intervention retenue par les concepteurs repose sur une approche adaptée aux conditions locales et à la situation de la pauvreté dans le pays et des populations des zones côtières touchées par les effets du changement climatique tout en jetant les bases d’un développement durable basé sur la gestion participative des ressources naturelles impliquant l’ensemble des parties prenantes.
Dans son mot d’ouverture, la coordinatrice de ce projet, Mme Beydane Mohamed Miyir, a tenu à rappeler les différentes composantes techniques de ce programme que sont l’appui à la résilience des habitats et du profil côtier, l’appui à la chaîne des valeurs de la pêche, le renforcement des capacités.
« Le manuel de suivi évaluation fait partie d’un ensemble de supports qui servent d’outils de gestion du projet. Une bonne compréhension de la chaîne de transmission des informations et des rôles de chacun est importante pour qu’un système de suivi-évaluation soit efficace et utile», a-t-elle ajouté.
La coordinatrice de ce projet a par ailleurs rappelé à l’ensemble des participants la tenue de plusieurs formations qui seront dispensées au niveau des régions côtières (Obock, Tadjourah, Arta) en vue de permettre aux partenaires sur le terrain de disposer d’outils de base efficaces pour la collecte des données.
N. Kadassiya