La salle de réunion de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) a accueilli, hier, une importante réunion de travail entre une délégation de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Culture (ANPC), conduite par son Directeur général, M. Mohamed Houssein Doualeh, et l’équipe dirigeante de l’ADDS, menée par son Directeur général, M. Mahdi Mohamed Djama.
Composée d’experts nationaux et internationaux, la délégation de l’ANPC est venue initier un dialogue autour d’un projet stratégique axé sur le développement de l’entrepreneuriat culturel, avec un accent particulier sur les Industries Culturelles et Créatives (ICC). Ces dernières englobent des secteurs variés tels que l’audiovisuel, le cinéma, l’édition, la musique, les arts visuels, le spectacle vivant, le jeu vidéo, et bien d’autres domaines liés à la créativité, à l’expression artistique et à la production de contenus culturels
ADDS et ANPC ont exprimé leur enthousiasme à l’idée d’unir leurs forces et leurs expertises pour faire émerger un écosystème favorable à l’essor des industries culturelles et créatives à Djibouti.
L’objectif de la rencontre était de jeter les bases d’une synergie entre les deux institutions afin de co-construire une stratégie efficace pour la mise en œuvre du projet. À cette occasion, le Directeur général de l’ANPC a sollicité l’expertise de l’ADDS, notamment en matière d’exécution de projets d’envergure et de développement de l’entrepreneuriat.
En réponse, M. Mahdi Mohamed Djama a présenté l’expérience significative de l’ADDS dans le domaine de l’entrepreneuriat de masse, citant notamment la formation de plus de 6 000 jeunes dans ce cadre, une réalisation saluée par la délégation de l’ANPC.
Les échanges ont également permis d’identifier plusieurs obstacles au développement de l’entrepreneuriat culturel à Djibouti, notamment les défis liés à la fiscalité, à l’accès au financement, et à l’absence d’espaces d’expression adaptés aux ICC.
À l’issue de cette réunion, les deux parties ont exprimé leur enthousiasme à l’idée d’unir leurs forces et leurs expertises pour faire émerger un écosystème favorable à l’essor des industries culturelles et créatives à Djibouti, un secteur encore trop souvent marginalisé mais porteur de potentiel pour la jeunesse et le développement économique local.