Mairie de Djibouti/Ambassade de Chine: Des éclairages publics en panneaux solaires

L’hôtel de ville de la capitale a abrité hier une cérémonie de remise des travaux d’éclairage routier de certains quartiers, accomplis par l’ambassade de Chine et la mairie de Djibouti.
Le maire de la capitale, Houssein Abdillahi Kayad, et l’ambassadeur de Chine à Djibouti, Fu Huaqiang, ont conjointement paraphé hier au sein de l’hôtel de ville les actes de remise et de réception des travaux d’éclairage routier en panneaux solaires.
Outre l’édile de la capitale et l’ambassadeur chinois, la cérémonie de signature a vu la participation du président de la commune de Ras Dika, Ismaël Osman Farah, du président de la commune de Balbala, Youssouf Nouho, et du directeur général de l’agence djiboutienne de développement (ADDS), Mahdi Mohamed Djama.
L’évènement marque l’intérêt particulier que les autorités municipales et les responsables de la chancellerie diplomatique chinoise accordent au succès de ce projet commun.
Grace au soutien financier du gouvernement chinois, plusieurs grandes artères de la ville ainsi que certains quartiers de la commune de Balbala ont bénéficié de l’installation de panneaux photovoltaïques destinés au renforcement de la sécurité des habitants.
A titre de rappel, la ville de Djibouti a reçu au cours de l’année dernière, un don de 300 lampadaires photovoltaïques offerts par le gouvernement chinois.
Avant de signer le contrat d’exécution, le maire de la ville de Djibouti, Houssein Abdillahi Kayad, a reconnu l’importance de ces installations de panneaux solaires pour la sécurité des habitants mitoyens.
« Mesurant l’importance et l’utilité de ce projet pour la ville de Djibouti et ces habitants, la municipalité n’a aucunement ménagé ses efforts pour répondre à ce réel besoin d’éclairage public » a précisé l’édile de la capitale, Houssein Abdillahi Kayad qui n’a pas manqué de souligner les relations excellentes existants entre nos deux pays.
« Nous ne restons pas insensibles à ce geste noble et utile » a-t-il déclaré.
Le maire Houssein Abdillahi Kayad a, par ailleurs, mis en exergue combien ce projet permettra d’embellir notre capitale tout en assurant la sécurité des biens et des personnes, en leur offrant un environnement sain.
« Désormais, c’est une obligation morale de veiller au bon entretien de ce nouveau parc d’utilité publique et d’exhorter les usagers à préserver ces équipements collectifs de base.»
Prenant la parole à son tour, l’ambassadeur de la république populaire de Chine, Fu Huaqiang, a exprimé son désir de voir les relations entre nos deux se raffermir davantage.
Dans cette optique, il a évoqué la volonté du gouvernement djiboutien de passer d’ici 2020 à l’utilisation de l’énergie verte à 100%. D’où la mise en service opportune de ces lampadaires qui fonctionnent à l’énergie solaire, « une énergie propre et renouvelable».
Sur sa lancée, l’ambassadeur Fu Huaqiang a passé en revue les grands projets mis en œuvre par son gouvernement dans notre pays.
« Vous pouvez remarquer ces derniers années que la coopération sino-djiboutienne a connu un nouvel essor, avec les grands projets financés par nos deux pays tels que le chemin de fer entre Djibouti et Addis-Abeba, les travaux d’adduction en eau, les grands ports… Je suis convaincu que dans les années futures, la coopération entre nos deux pays se renforcera davantage », a-t-il conclu ses propos.
La cérémonie d’hier à l’hôtel de ville s’est clôturée par la signature officielle des documents de remise et de réception du projet d’éclairage routier solaire financé par le gouvernement chinois.
Il importe de souligner que ce projet a bénéficié de l’expertise technique de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS).
Le démarrage des travaux remonte au mois de mai 2013. Et le chantier a abouti en octobre 2013.
Notons qu’une visite des différents sites d’installations des 300 panneaux photovoltaïques a été organisée dans la même soirée par le maire de la capitale, l’ambassadeur de Chine à Djibouti, en présence de la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale Zahra Youssouf Kayad. Les deux sites retenus sont les axes de circulation routière de la Cité Saoudienne et de celle dite Barwaqo.
Article publié par LaNation