Refondation du capital humain: Des mères avant-gardistes à Adaïlou

Une vingtaine de femmes ont bouclé mercredi dernier une formation de plusieurs mois sur la nutrition des nouveaux nés et les bonnes pratiques alimentaires au village d’Adaïlou dans la région de Tadjourah. Et ce avec brio à la grande satisfaction du directeur général de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), Mahdi Mohamed Djama, du président du Conseil régional de Tadjourah, Hassan Houssein Omar, des cadres du Ministère de la Santé et des bénévoles de l’association EVA qui ont respectivement remis des attestations aux mains des apprenantes.
Elles faisaient mercredi dernier l’objet de toutes les attentions au village d’Adaïlou dans la région de Tadjourah. Elles, ce sont les vingt mères de famille d’Adaïlou qui ont achevé une formation de plusieurs mois sur la nutrition des nouveaux nés et les bonnes pratiques alimentaires.
Les vedettes de la journée ont reçu des attestations des mains du directeur général de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), Mahdi Mohamed Djama, du président du Conseil régional de Tadjourah, Hassan Houssein Omar, des responsables des services déconcentrés du Ministère de la Santé et des dirigeants de l’association EVA.
Ainsi, les apprenantes ont suivi des modules sur la promotion communautaire et le développement d’enfants en bas âge. Elles étaient également le public cible des séances de sensibilisation autour de l’importance que revêtent l’allaitement maternel exclusif et le suivi médical des femmes enceintes dans les foyers.
L’objectif visé par ce biais est de mettre en place une prévention sanitaire importante et une éducation nutritive très pointue à l’adresse des femmes enceintes et allaitantes, des enfants de 0 à 2 ans, selon le directeur général de l’ADDS. L’homme a saisi l’occasion pour féliciter les équipes du Ministère de la Santé qui ont joué un rôle important tout au long de cette formation destinée aux mères avant-gardistes d’Adaïlou.
Notons au passage que l’initiative s’inscrit dans le cadre du programme des filets sociaux de sécurité, mis en œuvre par le Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale en vue d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables.
A cet effet, la République de Djibouti est bénéficiaire d’un don du gouvernement japonais, remis par le biais de la Banque Mondiale pour apporter une réponse rapide aux problèmes liés au manque de revenus. Et ce, faut-il ajouter, à travers la création d’emplois journaliers et l’offre d’une assistance aux personnes vulnérables dans la refondation du capital humain.
De manière concrète, le projet des filets sociaux de sécurité comporte des travaux à haute intensité de main-d’œuvre, générateurs de revenus grâce auxquels les ménages vulnérables pourront sortir des affres de la précarité.
Parmi ces travaux d’intérêt public figurent les ramassages de sacs plastiques et autres produits non biodégradables qui sont échangés contre de l’argent liquide ou des rations alimentaires, et de réhabilitations d’infrastructures collectives urbaines.
Le choix de cette approche multidimensionnelle est pertinent dans l’optique de la lutte contre la pauvreté. La stratégie retenue préconise une implication optimale des communautés concernées dans l’établissement des priorités en matière de travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et leur suivi suivant les disponibilités financières allouées pour chaque zone du projet.
Article édité par la Nation