Intégrer les artisanes djiboutiennes à la chaîne de valeurs
Des artisanes djiboutiennes au nombre de 5 ont séjourné du 24 au 30 septembre 2018 en Ethiopie. Ce voyage d’échanges découlait d’une initiative conjointe de l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) et de l’organisation non gouvernementale (ONG), dénommée « Aid To Artisans « . Elle rentrait dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième composante du projet de promotion de l’emploi des jeunes et de l’artisanat. Le volet en question porte sur l’intégration des femmes artisanes à la chaîne de valeurs.
Durant leur passage en Ethiopie, les cinq artisanes djiboutiennes ; issues respectivement de PK12, Damerjog, Ali Sabieh et Tadjourah ; étaient accompagnées de 6 facilitatrices et du chef du projet, en l’occurrence Ide Mohamed Abdillahi, au sein de l’ADDS, du consultant en marketing et commercialisation du projet, Hamze Abdillahi Issack , du chargé de communication de l’ADDS , Monsieur Mohamed Sahad Aral , de l’assistant de communication au secrétariat d’Etat aux Affaires sociales, Mohamed Daher Djibril, du directeur de l’artisanat , Abdallah Daher Hassan , de l’économiste à L’ONTD , Aboubaker Hassan, de la directrice des programmes de l’ONG internationale « Aid To Artisans » , Maud Obe, et du consultant en design et marketing, Frederic Alcantara.
De plus, les artisanes djiboutiennes ont pu bénéficier d’une formation sur les techniques de coloration de la vannerie finition pour le perlage, la vannerie et le mode d’organisation des foires commerciales.
En clair, le projet vise à faire face aux contraintes liées à l’innovation, au développement et à la commercialisation des produits locaux existants et issus d’un secteur spécifique favorisés par les femmes.
À travers ce projet, 800 bénéficiaires, dont 210 directement par l’ONG internationale et 300 autres par les paires, recevront des formations sur le développement de nouveaux produits et les techniques de commercialisation.
L’objectif spécifique de ce projet est d’aider les artisanes djiboutiennes à se constituer en coopérative d’une part, et d’autre part à acquérir des revenus durables tirés de la production et vente de produits artisanaux.
Le dit-projet, financé par le Fonds japonais pour le développement social et administré par la Banque mondiale, est initié par l’ADDS sous l’impulsion du Secrétariat d’Etat chargé des Affaires Sociales (SEAS).