La nouvelle vice-présidente de la BAD, chargée du Développement régional, de l’intégration et de la prestation de services de cette institution, Mme Nnenna Nwabufo, accompagnée de plusieurs de ses plus proches collaborateurs, a été, le mardi passé, à Ali Sabieh, au sud de Djibouti. Cette visite intervenue à 11 jours seulement, depuis sa nomination, a permis à Mme Nwabufo et son équipe d’explorer de près, l’état des infrastructures de développement du PARISER. Un projet financé par leur institution et mis en œuvre dans les 5 régions de l’intérieur par l’ADDS. Elle a également servi de plateforme de discussions permettant à ces hautes personnalités de la BAD, d’évaluer l’impact de ce projet sur la communauté locale.
Financé par la Banque Africaine de développement et mise en œuvre par l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), le projet est voué à l’amélioration des conditions de vie des habitants des régions de l’intérieur notre pays à travers la mise en place d’infrastructures de développement socio-économiques.
L’accueil chaleureux réservé à la délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) conduite par la nouvelle vice-présidente, chargée du Développement régional, de l’intégration et de prestation de services de cette institution, Mme Nnenna NWABUFO, à son arrivée à Ali Sabieh, démontre assez, l’importance que cette région accorde au PARISER (Projet d’appui à la réalisation des infrastructures socio-économiques et à la promotion des activités économiques dans les régions).
En effet, financé par la Banque Africaine de développement et mise en œuvre par l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), le projet est voué à l’amélioration des conditions de vie des habitants des régions de l’intérieur notre pays à travers la mise en place d’infrastructures de développement socio-économiques. D’Obock à Arta en passant par Tadjourah, Ali Sabieh et Dikhil, l’ADDS a mis en place un nombre total de 13 importantes infrastructures. Trois sont revenues à Ali Sabieh. Lesquelles ont servi d’objet de la visite de cette importante délégation de la BAD dans cette région.
Outre le préfet Abdoulmalik Mohamed Banoita, le président du conseil régional, Charmaké Hassan Allaleh et le directeur général de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) Mahdi Mohamed Djama, le 2ème Vice-Président de l’assemblée Nationale, Omar Ahmed Wais et son collègue Abdourahman Awaleh Yacin, président de la commission des affaires étrangères du parlement, tous deux originaires d’Ali Sabieh figuraient parmi les personnalités imminentes de cette région, mobilisées pour cette occasion.
Immersion au cœur du PARISER
A l’issu d’un premier contact dans la résidence du préfet, tout ce beau monde, accompagne la délégation sur le site de l’ancienne gare ferroviaire de la ville, où sont installés l’un à côté de l’autre, trois infrastructures, un complexe composé d’un centre d’autonomisation de femme, d’une crèche et de 8 échoppes. Lesquelles répondent aux défis de cette région se trouvant sur un axe commercial historique.
D’Obock à Arta en passant par Tadjourah, Ali Sabieh et Dikhil, l’ADDS a mis en place un nombre total de 13 importantes infrastructures.
S’il a été question de promouvoir la femme à Ali Sabieh, il a été pour ses voisins dikhilois de renforcer la sécurité et garantir l’accès à l’eau pour tous. Des besoins critiques pour une région traversée par plus de 1000 camions par jour, reliant Djibouti à l’Éthiopie. « En vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens de ce secteur, la BAD a financé l’extension du réseau d’eau pour les ménages les plus démunis et la construction d’une caserne de pompiers » a précisé Mahdi Mohamed Djama directeur général de l’ADDS, montrant du doigt, les images de ces réalisations au cours d’un exposé présenté par des hauts cadres de son agence.
« La ville de Tadjourah a bénéficié de la construction d’un abattoir moderne, d’une caserne de pompiers et d’une station de refoulement d’eau potable » a indiqué l’ingénieur Mohamed Moussa Nour, coordinateur du PARISER à l’ADDS et d’ajouter par la suite « Dans la région d’Arta, il y a eu le marché de Wéa, une nouvelle école à Damerjog, et l’extension du réseau d’eau potable ».
En ce qui concerne la région d’Obock, « l’extension du réseau d’eau et le développement du complexe commercial ont permis de donner un nouveau souffle aux ménages vulnérables de ce secteur de notre territoire national » a souligné Mohamed Moussa.
L’unité de production de confiture d’Assamo, un modèle de réussite communautaire
La délégation conduite par Mme Nnenna NWABUFO, s’est ensuite rendue à Assamo, où l’accent a été mis sur l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation des communautés rurales. L’unité de production de confiture d’Assamo, gérée par des coopératives féminines, est un exemple probant de l’impact du projet PARISER. Grâce à des investissements dans la chaîne de production (matériels, bocaux de confiture, formation technique), les femmes d’Assamo bénéficient d’un soutien continu pour améliorer leur production, valoriser leurs produits et participer activement aux foires locales.
Des échanges que la nouvelle vice-présidente, chargée du Développement régional, de l’intégration et de prestation de services de la Banque Africaine de Développement et son équipe ont eu par la suite avec la communauté agricole de cette localité, leurs ont permis de mieux comprendre l’impact de ce projet dans ce secteur.
En s’appuyant sur les atouts locaux, comme la transformation de produits agricoles, le projet montre comment l’entrepreneuriat féminin peut devenir un levier économique puissant pour cette région.
À chaque étape de sa visite, à Ali Sabieh, la nouvelle vice-présidente de la BAD Mme NWABUFO a réaffirmé l’engagement de la Banque Africaine de Développement à accompagner Djibouti dans son processus de développement, notamment en renforçant les infrastructures locales.
En tout cas pour la Banque Africaine de Développement « Ces projets sont un exemple de ce que peut réaliser une coopération solide entre une institution financière internationale et un pays en développement »
Il est à noter que ce projet a également financé une unité de production de fromage à Dougoum, dans la région de Tadjourah ainsi que des formations professionnelles pour les jeunes mais aussi des microprojets portés par des associations.
En plus de renforcer les capacités locales, ajoutons également que le PARISER contribue à créer un écosystème économique durable dans lequel les populations locales sont au centre des préoccupations.
Rappelons enfin que cette visite de haut niveau de la BAD vient après celle de la visite du vice-président de la Banque mondiale effectuée une semaine auparavant dans le grand collège et le lycée construit par l’ADDS à Ali-Addé, dans la région d’Ali Sabieh.