Mieux sensibiliser les mouvements associatifs pour mieux éradiquer les déchets. Tel était le but de l’atelier qui s’est tenu jeudi dernier dans le centre d’action sociale et d’autonomisation des femmes situé à Balbala.
Partout à travers le monde, la question de la gestion des Déchets de grandes villes constituent une problématique épineuse qui demande une réflexion et un engagement sans faille de la part des autorités régaliennes et de la population. Et notre capitale n’est pas en reste pas sur ce sujet , qui revient sans cesse sur le devant de la scène. D’où l’importance pour chacun de nous, de s’attaquer pleinement à cette thématique récurrente de façon à améliorer nettement le cadre de vie de nos compatriotes. C’est du moins l’objectif de l’atelier qui s’est tenu jeudi dernier dans le centre d’action social et d’autonomisation des femmes, sis à Balbala, où l’agence Djiboutienne pour le développement social(ADDS), le bras armé du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté , a tenu à présenter et sensibiliser les acteurs du tissu associatif sur un mécanisme destiné à éradiquer la prolifération des déchets sauvages dans la commune de Balbala. Ce mécanisme s’inscrit dans un projet plus large qui tend non seulement à apporter des solutions à la problématique de gestion des déchets mais également à la réduction de la pauvreté par la création des emploies formels et pérennes dans la gestion des déchets.
Lancer en 2014 et financé par l’Agence Française pour le Développement(AFD) à hauteur de six millions d’euros, le projet de gestion des déchets est exécuté par l’office de la voirie de Djibouti(OVD) avec l’appui de l’ADDS. Le lancement de cet atelier s’est déroulé en présence du directeur général par intérim de l’ADDS, Dirieh Farah, de la cheffe de service de la mobilisation sociale, Roukiya Ahmed Aouled, des représentants de la commune de Balbala, de la voirie ainsi que ceux du tissu associatif local.
La présentation du projet. La cheffe de service de l’ADDS a entamé l’atelier par la présentation de manière exhaustive, avec une projection à la clé, les contours et l’utilité de ce projet aux membres des mouvements associatifs présents sur les lieux. S’articulant sur plusieurs volets, la logique du projet entend d’emblée réduire la pauvreté, par le biais de la création d’emplois formels et pérennes. Cela va s’effectuer par le démarrage effectif des points de regroupement au nombre de sept dans toute la commune de Balbala.
Poursuivant son exposé, la cheffe de service de l’ADDS s’est en outre attelée à donner des précisions sur les avantages d’une bonne gestion des déchets.
De ce fait, cela va se traduire par des effets positifs sur le bien être de la santé de la personne, résultant de l’éradication de plusieurs facteurs de la pollution avec comme conséquence une prévalence plus faible pathologie comme le paludisme etc…
Les bénéfices environnementaux. La réduction des déchets non collectés ou ceux déversés dans les dépôts sauvages améliore le cadre de vie, réduit la pollution ou la contamination des sols, des ressources en eau, contribue à limiter les inondations et permet ainsi de contrôler les émissions de gaz à effets de serre.
Il revêt aussi des bénéfices sociaux- Emplois verts et entrepreneuriat par un fort potentiel de création d’emplois par les habitants de la commune de Balbala. Car un point de regroupement normalisé des déchets peut employer quatre à cinq personnes.
Ensuite, Mme Roukia a expliqué l’utilité des points de regroupement et les buts escomptés à travers ces derniers.
Une fois au terme de cette présentation, le directeur général par intérim de l’ADDS a pris la parole pour mettre en exergue le rôle que tiennent les tissus associatifs pour servir de relais auprès de la population.
Il n’a pas omis donner des éclaircissements sur les différents points que les participants ont émis. Reste pour les résidents de la commune de Balbala de prendre le devant pour la concrétisation de ce projet qui va nettement améliorer leur condition de vie.