Un outil efficace pour lutter contre la pauvreté
Une journée de sensibilisation sur la micro finance islamique s’est tenue dimanche dernier dans le quartier de hayableh de la commune de Balbala. L’avènement a ciblé au total 300 femmes issues de 11 secteurs de Hayableh qui ont bénéficié d’un prêt de cinquante mille de nos francs chacune.
L’Agence Djiboutienne de Développement Social a organisé dimanche dernier, à Hayableh- quartier de la commune de Balbala- une journée de sensibilisation sur la micro finance islamique au profit des habitants de Hayabley.
Au total 300 bénéficiaires reparties sur 11 secteurs de Hayableh ont bénéficié d’un prêt de cinquante mille franc chacune. Le système de la finance islamique qui est basée sur les principes de la Charia ‘Charia’ qui prohibe l’intérêt est dédié aux femmes ayant une activité génératrice de revenu.
L’objectif de cette journée de sensibilisation qui est de susciter une adhésion totale des femmes autour des bonnes pratiques de remboursement de la micro finance islamique, vise à réduire la pauvreté urbaine dans la commune de Balbala.
Outre le directeur général de l’ADDS, M. Mahdi Mohamed Djama, Cette journée a vu la participation de parlementaires de la commune de Balbala, de Mr Youssouf Hassan Nouho président de la commune de Balbala et du président du conseil de ce quartier.
Le directeur général de l’ADDS et le directeur général de la micro finance ont tour à tour déclaré que la somme octroyée à ces personnes pourraient être doublées si les bénéficiaires remboursent dans les délais fixés et deviennent crédibles.
Le directeur général de l’ADDS M. Mahdi Mohamed Djama a par ailleurs expliqué que les fonds distribué font partis d’un premier financement à hauteur de 15 million de nos francs, et nous espérons que rapidement nous allons augmenter cette tranche de financement ».
Contrairement aux financements classiques, la finance islamique ne pratique pas des méthodes spéculatives et ne propose pas non plus des prises d’intérêts pour rémunérer les prêts. Les banques islamiques ont recours à d’autres leviers pour se faire rémunérer.
La finance islamique est fondée sur cinq principes dont les interdictions de prise d’intérêt, de l’incertitude liés aux spéculations et des actifs illicites comme l’alcool, les jeux de hasards ou le tabac, tous prohibés par la Charia. Elle repose sur le partage des pertes et profits, et l’existence d’un actif sous- jacent. Elle n’exige aucune garantie en revanche et se consacre exclusivement aux besoins vitaux du pays.
Med Chakib