Entraide féminine l’exemple indien transposé au contexte djiboutien

Une formation relative au concept indien d’entraide et d’affinités féminines s’est achevée hier au siège de l’organisation non gouvernementale Bender Djedid, sis aux Salines Ouest. Cet atelier de formation a été parrainé par l’agence djiboutienne de développement social (ADDS) qui entend transposer par ce biais l’approche participative de ce programme indien novateur au contexte des localités rurales du pays dans la constitution de groupes d’entraide féminine.
Le siège de l’organisation non gouvernementale (ONG) Bender Djedid, sis au quartier des Salines Ouest, a abrité hier la cérémonie de clôture d’une formation sur le concept indien d’entraide et d’affinité féminine.
Placé sous le patronage de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), l’évènement a regroupé sur place le directeur en charge du développement de cet acteur institutionnel, Dirieh Ahmed Sultan, plusieurs dizaines de participants et les formateurs issus des rangs de l’ONG indienne Myrada.
D’une durée de 9 jours, cette session de formation n’est pas la première du genre.
Elle est la suite logique des précédentes initiatives similaires de l’ADDS qui ont porté leurs fruits dans la constitution de groupes d’entraide et d’affinité féminine.
Les apprenants, donc les facilitateurs, ont non seulement suivi des cours théoriques mais aussi effectué des sorties sur le terrain pour aller à la rencontre des femmes bénéficiaires de ce programme novateur.
Et ce sous la houlette des formateurs indiens qui leur ont dispensé des notions organisationnelles et institutionnelles dans la gestion des ressources disponibles de la micro finance.
A charge maintenant aux facilitateurs de mettre à profit le savoir-faire acquis qui consiste en l’amélioration des techniques de communication, de décision, de réflexion et de leadership en commun.
Il s’agit donc pour les principaux intéressés de libérer par ce biais les potentiels des membres des groupes d’entraide et d’affinité féminine et non leur inculquer une certaine façon de penser, ce qui nous permet de mesurer à sa juste valeur l’intérêt de cette expérience d’origine indienne qui cible les femmes des localités rurales de Douda, de Damerjog et d’Atar.
En clair, les facilitateurs doivent aiguillonner des groupes restreints, composés respectivement d’une vingtaine de femmes, dans la création d’activités génératrices de revenus avec un fond de départ.
Les uns doivent doter les autres d’outils adéquats afin que les femmes puissent identifier elles-mêmes les solutions susceptibles de couvrir leurs besoins.
C’est dire l’intérêt du programme de l’ONG Myrada qui vise l’amélioration de l’ordinaire des groupes féminins cibles sans oublier leurs familles respectives qui en seront les bénéficiaires.
Tant le concept indien, qui préconise la constitution de groupes d’entraide sur la base d’affinités féminines, a fait ses preuves.
Son approche participative a des affinités au delà des frontières avec nos valeurs de solidarité.
C’est pourquoi l’agence djiboutienne de développement social (ADDS) et l’autorité politique de tutelle, en l’occurrence le Secrétariat d’Etat de la Solidarité Nationale, entendent le transposer par le biais d’offres de formations