Des promesses formelles aux engagements concrets
L’identification et le recensement des associations sont les raisons d’être de la tournée d’information et de sensibilisation que le Ministère de la Femme et de la Famille a entamé dans les régions de l’intérieur. Et ce, faut-il ajouter, avec l’appui technique de l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS).
Une équipe mixte du MFF et de l’ADDS s’est rendue jeudi dernier au chef-lieu de la région d’Arta. Les visiteurs y ont pris contact avec les acteurs du tissu associatif local. La rencontre est intervenue au siège du Conseil régional d’Arta. Elle a permis aux sensibilisateurs du MFF et de l’ADDS d’exposer les motifs de leur venue sur les hauteurs de la ville d’Arta. Ils ont ensuite évoqué l’essence même de l’existence des structures associatives. Lesquelles sont censées constituer des relais efficaces dans l’aide dispensée aux personnes les plus vulnérables sous les cieux djiboutiens.
Le rappel donne du piment au projet de recensement et d’identification des tissus associatifs que le Ministère de la Femme et de la Famille a lancé en octobre 2017 avec le soutien de l’Agence djiboutienne de développement social. Il s’agit pour le MFF et l’ADDS de redynamiser les associations et de combler les lacunes de celles qui en ont besoin. Un double objectif dont l’atteinte suppose au préalable l’enregistrement des structures associatives auprès des points focaux du MFF et de l’ADDS.
C’est du moins aussi l’avis du président du Conseil régional d’Arta. Il a exhorté ses auditeurs à enregistrer leurs associations auprès des personnes mandatées par les pouvoirs publics.
L’un des cadres supérieurs de l’ADDS a été plus explicite à ce propos. « Il est utile de référencer les différentes associations et groupement professionnels existants, de lister leurs activités et domaines d’interventions et enfin de faire l’inventaire des besoins », a-t-il dit en substance.
Les représentants du tissu associatif d’Arta en ont pris bonne note. Ils ont promis d’enregistrer leurs associations dans le plus bref délai. A charge pour eux d’honorer l’engagement qu’ils ont pris devant leurs interlocuteurs. Le succès du projet d’identification et de recensement des associations en dépend au niveau local.
A terme, le MFF et l’ADDS compte mettre au point un agenda électronique pour connaître de façon précise le rôle et la mission de chacune des entités associatives actives sur toute l’étendue du territoire national.
Sadik Ahmed