Une formation sur la conception, suivi et évaluation des projets a démarré dimanche au palais du peuple. Organisée par l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social, cette formation entend outiller les cadres de l’Administration publique ainsi que les élus régionaux à l’élaboration, suivi et évaluation des projets.
L’Agence Djiboutienne de Développement Social a lancé dimanche dernier au palais du peuple une formation de neuf jours, portant sur la conception, suivi et évaluation des projets. Importante, cette formation est destinée aux cadres des ministères ainsi que les élus régionaux et s’inscrit dans le cadre du large projet d’Appui à la Réalisation des Infrastructures Socioéconomiques et à la promotion des Activités Économiques que mène l’ADDS dans les régions de l’intérieur.
La cérémonie du lancement de cette formation s’est déroulée en présence notamment du Directeur général de l’ADDS et les élus régionaux, ainsi que les cadres des différents départements ministériels
Concevoir un projet n’est jamais une mince affaire. Cela va de soi dans la mesure où mettre sur pied un projet répond à des critères et aptitudes bien spécifiques. Des qualités auxquelles il est essentiel pour un gestionnaire de s’en prémunir.
Car au gré des exigences élevées des partenaires internationaux et bailleurs de fonds, le lancement de cette formation demeure aux yeux des participants une opportunité et une aubaine, compte tenu des modules dispensés durant les neuf jours à venir.
D’où l’intérêt sans faille de cette formation au cours de laquelle une vingtaine de participants possédant des connaissances poussées issus des différents départements ministériels ont répondu présents pour prendre part à cette formation qui va leur permettre de tirer avantage des enseignements légués par un expert international.
Lesquels s’accordent avec les objectifs du programme d’appui à la réalisation des Infrastructures Socioéconomiques et à la promotion des Activités Économiques de son abréviation PARISER. Exécuté par l’ADDS et financé par la Banque Africaine du Développement.
Dès l’entame de cette formation, le directeur général de l’ADDS s’est d’emblée réjoui de la participation accrue d’un grand nombre de départements ministériels. De ce fait, pour mesurer la portée de cette formation, le directeur général de l’ADDS a mis en exergue l’utilité de cette formation axée sur la conception et suivi et évaluation des projets.
Cette formation va permettre aux cadres de l’administration publique de maîtriser une méthodologie structurée. Selon le formateur, ils auront l’opportunité d’améliorer leurs écrits rédactionnels, d’avoir une meilleure efficacité dont l’obtention des résultats.
Parmi les modules mis en avant, la gestion axée sur les résultats constitue un cursus auquel les participants sont amenés à s’imprégner dans l’optique d’une élaboration d’un projet réussi. A travers ce module, les participants devront définir des résultats exemptés et réalisables. Ils devront par la suite déterminer clairement les bénéficiaires et ainsi concevoir des programmes qui répondent à leurs besoins. Sans omettre de faire le suivi des progrès en fonction des résultats et des ressources utilisées en faisant appel à des indicateurs appropriés. Il convient de mettre en relief la primauté de ce module, essentiel pour éclairer la lanterne des participants de la demande croissante de transparence et de recevabilité des contribuables. Pour les néophytes, ce point tend à préciser à une tendance prépondérante à veiller au grain aux intrants (la dépense), les activités (les réalisations) et les extrants(les produits). Et surtout à ne générer des informations que sur la base de ces trois éléments sans savoir si les progrès réalisés répondent aux enjeux identifiés. Car la gestion axée sur les résultats, on s’intéresse aux résultats non seulement aux stades de la planification mais encore tout au long de la mise en œuvre. Le but recherché est donc ce résultat qui se ramifie en quatre sous-parties à savoir l’Impact ou résultat ultime, Résultat intermédiaire et enfin immédiat. « Un résultat est un changement d’État descriptible ou mesurable occasionné par une relation de cause à effet » a indiqué le consultant international. Durant les neuf jours à venir, les participants auront l’occasion de découvrir les ficelles et les subtilités décisives dont la conception d’un projet probant.
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