Octroi de financement à 274 promoteurs de Hayableh
L’ADDS a mené une noble action au quartier de Hayableh, dans la commune de Balbala. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la pérennisation l’unité pilote de micro-finance islamique lancée en 2011. Celle-ci a pour objectifs de soutenir les activités génératrices de revenus au profit des populations pauvres et de favoriser le développement de secteurs d’activités tels que la pêche, les mines, le commerce, l’artisanat, les services, etc.
Sous le patronage de la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) a organisé jeudi dernier au complexe Al-Rahma une cérémonie d’octroi de financement à 274 promoteurs issus du quartier de Hayableh, dans la commune de Balbala.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du président de la commune de Balbala, Youssouf Hassan Nouho, du directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama, de la députée Aicha Dabar et de plusieurs élus locaux.
L’action ainsi menée par l’ADDS s’inscrit dans le cadre de la pérennisation l’unité pilote de micro-finance islamique lancée en 2011 et ayant pour objectifs de soutenir les activités génératrices de revenus au profit des populations pauvres et de favoriser le développement de secteurs d’activités tels que la pêche, les mines, le commerce, l’artisanat, les services, etc.
A savoir que la finance islamique est fondée sur cinq principes dont les interdictions de prise d’intérêt, de l’incertitude liés aux spéculations et des actifs illicites comme l’alcool, les jeux de hasards ou le tabac, tous prohibés par la Charia. Elle repose sur le partage des pertes et profits et l’existence d’un actif sous-jacent. Elle n’exige aucune garantie et, en revanche, se consacre exclusivement aux besoins vitaux du pays.
Contrairement aux financements classiques, la finance islamique ne pratique pas des méthodes spéculatives et ne propose pas non plus des prises d’intérêts pour rémunérer les prêts.
Ainsi, depuis son lancement officiel, l’unité pilote de micro-finance islamique de l’ADDS a permis de sensibiliser 1000 personnes, identifier 235 projets et financer à ce jour 146 projets dont 104 pour des femmes.
Promue en 2008 par le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, dans le cadre de l’INDS, la micro-finance constitue un outil efficace de réduction de la pauvreté. Elle est bénéfique notamment en termes de financement des populations généralement exclues du secteur bancaire classique ; pour leur permettre de développer des activités économiques contribuant à la création de richesse, d’emploi et de croissance.