Des jeunes issus de trente-huit associations du quartier 7 ont reçu hier leurs certificats de fin de formation aux différents programmes de lutte contre la pauvreté urbaine.
Plus d’une centaine de personnes en tout ont suivi durant une année des programmes en vie associative, en gestion administrative et financière et montage et gestion de projets.
Le président de la commune de Boulaos, M. Aden Dalieh, le directeur de l’ADDS M. Mahdi Mohamed Djama et plusieurs de ses proches collaborateurs ont ainsi remis aux récipiendaires leurs attestions tout en ne manquant pas de les féliciter de leur assiduité et de leur volonté d’apprendre.
Cette formation qui consistait à renforcer les capacités organisationnelles, administratives et financières des associations des quartiers permettra à tous les jeunes bénéficiaires d’identifier les besoins de leurs populations en les dotant des capacités suffisantes et ce à travers les différentes thématiques de gestion et de pratiques associatives.
En ce sens, le président de la Commune de Boulaos est revenu sur les nombreux avantages de cette formation qui ouvre la voie à une meilleure collaboration des associations avec le gouvernement et les partenaires au développement.
Il a par ailleurs précisé que ceci permettra d’impulser une dynamique associative au quartier et que « grâce à ce type de formation, les jeunes seront mieux outillés pour proposer et gérer leurs propres projets et pour organiser en structures de coordination opérationnelles et représentatives les intérêts des populations du quartier.»
Financé par la Banque mondiale, ce programme qui s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Nationale de Développement Social ou INDS lancée par le président Guelleh permettra donc d’accroître les capacités des associations, et d’autre part, de doter d’une formation technique les jeunes non diplômés en vue de leur insertion.
« Le Quartier 7 bénéficie, grâce aux différents financements de la Banque Mondiale, d’importants investissements aussi bien en infrastructures qu’en renforcement des capacités » a précisé le directeur de l’ADDS avant d’émettre le souhait de voir les jeunes mettre à profit leur formation afin d’améliorer le cadre de vie de leur quartier