Devant les apprenants et formateurs réunis samedi dernier sous les ors de l’hôtel Acacias, le commissaire au Plan, Amareh Ali Saïd, a mis en évidence la sous-exploitation de nombreuses bases de données d’enquêtes disponibles en tant qu’informations essentielles susceptibles d’expliquer les interactions entre les déterminants et les différentes caractéristiques des problématiques socioéconomiques comme la pauvreté et ses implications en termes d’exclusion, de vulnérabilité, d’insécurité alimentaire et économique.
Du 19 février au 1er mars dernier, la salle de conférence de l’hôtel Acacias a abrité une formation consacrée au renforcement des capacités des cadres nationaux sur les outils de mesure et d’analyse de la pauvreté.
Ces assises, qui se sont clôturées samedi dernier, ont été conjointement organisées par le département du Commissariat au Plan et la direction de la statistique et des études démographiques(DISED) d’une part, et d’autre part le Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale et l’agence djiboutienne de développement social(ADDS).
La cérémonie de clôture de l’atelier a vu la participation du commissaire au Plan, Amareh Said Ali, du directeur de la DISED, Idriss Ali Sultan, de la directrice de suivi-évaluation de l’ADDS, Chafika Ahmed Abdallah.
L’événement est venu couronner une formation de huit jours qui a réuni une vingtaine de responsables de différents départements ministériels et des chercheurs de l’Université de Djibouti.
La retraite studieuse sous les ors de l’hôtel Acacias répondait au besoin de familiarisation des cadres nationaux avec les techniques d’analyse approfondie des bases de données issues des enquêtes sur les caractéristiques socioéconomiques et démographiques des ménages.
Devant les apprenants et formateurs, le commissaire au Plan a souligné que les nombreuses bases de données d’enquêtes disponibles ne sont pas encore exploitées au mieux de leurs potentialités en tant qu’informations essentielles susceptibles d’expliquer les interactions entre les déterminants et les différentes caractéristiques des problématiques socioéconomiques comme la pauvreté et ses implications en termes d’exclusion ; de vulnérabilité, d’insécurité alimentaire et économique.
M. Amareh Ali Saïd a également évoqué les attentes de son département vis-à-vis des décideurs d’administrations publiques.
Lesquels seront mis à contribution de manière efficace dans les analyses thématiques des résultats d’enquêtes exploratoires de la pauvreté.
En clair, les principaux concernés sont tenus d’accompagner le Commissariat au Plan dans l’accomplissement de pareil exercice pour affiner le profil de la pauvreté à Djibouti.
Une suite aussi logique renvoie au caractère opportun de la présente formation qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale de développement social ou l’INDS, lancée en janvier 2007, pour enrayer la pauvreté extrême.
Tant le phénomène affectait de larges franges de la population djiboutienne, notamment dans les zones urbaines. C’est ainsi qu’un programme, cofinancé par quatre bailleurs de fonds, a été mis en place dans le but d’améliorer les conditions de vie des milieux défavorisés.
L’appui envisagé comporte un volet de formation continu sur les outils d’analyse approfondie de la pauvreté des techniciens de la DISED et l’ADDS.
Il permettra au gouvernement de disposer au niveau des principaux secteurs, des cadres ayant une vision commune de la pauvreté, de ses causes, ses conséquences, ses manifestations et ses instruments d’analyse et de mesure.
A l’issue de la cérémonie de clôture de cette formation, les participants se sont vus décerner des certificats.