La secrétaire d’Etat de la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, a rencontré dimanche dernier le nouvel homme fort du Conseil de Djibouti ville, Houssein Abdillahi Kayad, en compagnie du président de la commune de Balbala, Youssouf Hassan Nouho, et de celui de la commune de Ras Dika, Ismaël Osman Farah. Au gré de leurs conversations à bâtons rompus, les deux parties ont pu identifier les défis de la gestion urbaine de la capitale en pleine extension qu’elles se doivent de relever de concert.
La secrétaire d’Etat de la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, a tenu dimanche dernier dans son cabinet ministériel une réunion d’information et d’échanges avec le nouveau maire de la capitale, Houssein Abdillahi Kayad.
La séance de travail a regroupé autour d’une table ronde le président de la commune de Balbala, Youssouf Hassan Nouho, et son homologue de la commune de Ras Dika, Ismaël Osman Farah, le directeur général de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), Mahdi Mohamed Djama, et la conseillère technique auprès de la secrétaire d’Etat de la Solidarité Nationale, Amina Ahmed Warsama.
Prenant la parole en premier lieu, Mme Zahra Youssouf Kayad s’est félicitée de l’élection du nouvel homme fort du Conseil de Djibouti ville.
Elle l’a assuré de l’entière disponibilité des institutions sous sa tutelle et la sienne dans la gestion urbaine de la capitale en pleine extension.
Ces mots de bienvenue ont ravi son hôte du jour.
En réponse, le nouvel édile de Djibouti ville a mis en exergue l’intérêt particulier qu’il accorde au renforcement du partenariat liant le SESN et l’ADDS d’une part, et d’autre part la mairie de la capitale.
C’était tout le sens de la rencontre de dimanche dernier qui a permis d’identifier les défis urbains que les trois parties prenantes se doivent de relever de concert.
Dans cette optique, elles ont discuté de la mission première du département ministériel de la solidarité nationale qui est de réaliser la politique de lutte contre la pauvreté et la stratégie nationale de la protection sociale s’articulant autour de quatre grands axes sur la période 2013-2017.
Citons notamment l’harmonisation de la gestion des aides et le ciblage des bénéficiaires, le renforcement de la coordination, la cohérence et la complémentarité des politiques et des programmes ou projets, le suivi-évaluation continu des actions et de leur impact sur le terrain.
Toujours dans le registre du social, la conseillère Amina Ahmed Warsama a dressé un exposé exhaustif sur le programme de coupon alimentaire dont la mise en exécution s’est étalée de juillet à septembre 2012, le chantier de taille de pierres et ses créations d’emplois journaliers et de sources de revenus pour la main d’œuvre locale, l’expérience pilote d’une autonomisation des étudiants de l’enseignement supérieur djiboutien, atteints d’handicap moteur à travers l’offre d’un meilleur encadrement social.
Un élan similaire de solidarité a inspiré les actions intégrées de l’ADDS en faveur de l’accès des milieux pauvres aux infrastructures collectives de base, aux produits et services de la micro finance.
Lesquelles sont allées de pair avec l’appui dispensé aux activités de développement au niveau communautaire, local et régional.
Exemples concrets à l’appui, le directeur général de l’ADDS a fait état du revêtement bitumineux du boulevard 57 et de l’ouverture des portes d’un centre communautaire au Quartier 7 grâce au soutien financier de la Banque mondiale, de l’élargissement de l’éclairage public sur les voies réhabilitées et de la construction d’ouvrages sanitaires du côté de Balbala.
Il importe maintenant au SESN et au Conseil de Djibouti ville de mener des politiques complémentaires sur les plans social et urbain pour mieux réduire les risques d’exclusion sociale des franges vulnérables de la communauté nationale
