Après le diagnostic des contraintes, la promotion des bonnes pratiques
L’organisation humanitaire «Action contre la faim » (ACF) et l’association « Paix et Lait » (APL) ont conjointement organisé hier, dans la salle de conférence de l’ONG Bender Djedid, un atelier de formation sur le diagnostic avec les associations communautaires de la ville de Djibouti pour la promotion de bonnes pratiques en eau, assainissement, et hygiène (EAH).
Au total, une vingtaine d’associations provenant de deux communes de la ville de Djibouti, en l’occurrence la commune de Balbala et celle de Boulaos ont pris part à cet atelier.
Notons la présence sur les lieux du coordinateur de l’association Paix et Lait, Waberi Omar Guelleh, du directeur de l’ONG Action contre la Faim, Jaho Bugwiza, de la chargée de communication de l’association de lutte contre la Faim (ACF), Mouna Moussa Sougueh, du représentant de l’ADDS, Galab Hassan Galab, et du conseiller technique auprès de la secrétaire d’Etat aux Affaires sociales, Ilyas Djama Rayaleh.
L’objectif de cette formation est l’amélioration de la santé de la population par l’adoption de comportements adéquats en matière d’hygiène, d’assainissement, et d’utilisation de l’eau potable. Les associations proches du terrain jouent de multiples rôles à cet effet. Qu’il s’agisse de l’identification des besoins des communautés, de la propagation des messages de sensibilisation, de l’apprentissage des bonnes pratiques, de la promotion des appels au changement de comportement, de la pérennisation des activités et initiatives de développement. C’est dans cette optique que cette formation permettra aux participants de mieux comprendre les enjeux liés au secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Les mauvaises conditions d’assainissement, la rareté et la mauvaise qualité de l’eau et les pratiques d’hygiène inadaptées sont catastrophiques pour les enfants et représentent une cause majeure de mortalité pour les enfants de moins de cinq ans. Elles nuisent également au bien-être des enfants qui passent de longues journées sur les bancs de l’école. L’environnement physique et la propreté des établissements scolaires peuvent avoir des incidences positives sur le devenir des écoliers.
Les maladies liées à l’eau et aux mauvaises pratiques d’hygiène constituent 64% des causes de consultations dans les structures sanitaires.